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- Catégorie : Blog
- Publié le mardi 1 septembre 2015 21:35
- Écrit par Meleze
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Un mauvais signe pour la cop de Paris c'est l'affaiblissement de la campagne du Guardian en faveur du desinvestissement du capital vis a vis des fuel fossiles.
Entendons nous : nous ne souhaitons pas cet échec. Et par ailleurs il faut être redevable à M.Rusbridger d'avoir réussi a construire autour de lui un sacré groupe de pression.
Cependant les cours du brut s'effondrent. C'est exactement le contraire de ce qu'esperait le directeur de la campagne pour le desinvestissement dans les energies fossiles.
A la fin du mois d'aout le prix du fuel a atteint un plancher tellement bas que la consommation des différentes sortes de produits de raffinage est repartie dans tous les domaines routiers maritime et aerien.
Le Guardian n'avait pas prévu ce retournement de conjoncture persuadé que la hausse des prix de l'energie devait etre considérée comme un trend haussier sur une decennie.
Normalement la baisse des produits est aussi une baisse des investissements. Il ne faut pas se cacher que la conjoncture est mauvaise qu'il y a une crise en Chine qui entraine une baisse generale de la demande au point que peu nombreux sont ceux qui cherchent a investir dans le charbon autralien.
Neanmoins il est clair que tous les négociateurs qui se sont réunis à Bonn de nouveau ce matin vont y aller à contre coeur et mollement.
Au premier septembre on ne parle que de nouvelles ressources : petrole de l'Alaska avec un mirifique contrat pour Shell qui est justement de la meme nationalité que le Guardian. Et puis dans une autre partie du monde, en Egypte cette fois ce serait un extraordinaire gisement de gaz qui aurait été découvert.
Qu'on se rappelle en 2008 quand la conjoncture economique s'etait effondrée on a assisté à une baisse telle de la demande qu'il n'etait plus question de fixer des objectifs restrictifs. Ils s'étaient restreints d'eux meme. Pendant deux ans en 2009 et en 2010 on a au presque les memes resultats de chute d'emission de CO² que si on avait fait prealablement fixés entre les etats consentants des objectifs contraignants.
(le graphique ci dessus est issu des statistiques publiées par BP et Manicore)
Pour les délégués de Bonn comme pour ceux qui vont venir a Paris il est beaucoup plus facile d'obtenir une chute de CO² par la chute de la croissance mondiale que par quelques traités que ce soit qui rendrait obligatoire les compensations entre les états.
Meleze